Le sens de notre mobilisation citoyenne pour la sauvegarde du cachet historique et moderne de Dakar-Plateau, et contre le projet incongru de la Ville de Dakar d y'installer les marchands déguerpis de la zone commerciale du marché Sandaga dans la zone essentiellement résidentielle de la rue Mass Diokhané, n'échappe pas aux média. Mieux, ceux ci étendent leurs investigations sur les plaies béantes infligées à notre beau quartier depuis plus de dix années, qui l'ont rendu méconnaissable et inhospitalier, voire dangereux.
Ainsi en moins d'une semaine deux articles du journal l'Enquête se sont intéressés à la pétition des riverains de la rue Mass Diokhané, qui a mobilisé plus de 500 personnes, et pas des moindres. Les signatures d'honorables personnalités de toutes catégories sociales et de tous ages et genres affluent, malgré le dépôt officiel de notre pétition effectué par nos soins le 8 juillet, à l'Hotel de Ville, et restée à ce jour sans réponse de la mairie.
Pourtant des travaux d'aménagement et des mouvements de personnes n'habitant pas le quartier ont été observés sur le site litigieux après le dépôt, comme si la requête des habitants de la Commune de Dakar-Plateau avait été jetée à la poubelle, confirmant ainsi le mépris inexplicable dont font l'objet la Commune du Plateau et ses habitants de la part de leurs élus qui ne les croient pas dignes d'espaces verts et d'aires de jeux pour les jeunes, encore moins de concertation.
La boulimie foncière qui a hypothéqué le pays durant ces années n'y est certainement pas étrangère, raison pour laquelle les habitants assistent avec écœurement et résignation à la destruction et à l'abandon de bâtiments au cachet historique incontestable, tels l'ancien Palais de Justice, le building administratif, l'immeuble Briére de L'Isle, trois œuvres magistrales du grand architecte Le Corbusier, la gare ferroviaire, le marché Sandaga, le Service d'Hygiéne etc. Tout cela bien entendu sans jamais impliquer les riverains et habitants de la Commune, dont ils sont chargés du bien être:
Pourtant les habitants signataires de la pétition ont des arguments solides à faire valoir, tous basés sur la loi et les usages.
Au moment historique où l'’ère du temps est à la bonne gouvernance, et que la rupture avec des pratiques surannées est clamée et exigée par le peuple souverain et par le nouveau Président de la République, il est curieux de voir une administration municipale agir avec tant de désinvolture vis à vis des citoyens et la loi.
Il serait temps que l'autorité municipale opérât un changement de paradigme, en acceptant que les citoyens qu'elle désigne comme ses "administrés" sont en réalité ses mandants.
Pour notre part, nous comptons nous défendre avec les moyens du bord qu'offrent, dans une démocratie en construction, la Constitution et la loi, car, contrairement à la fameuse pile, un droit s'use si l'on ne s'en sert pas.
Fort heureusement, d' éminents juristes, parmi lesquels deux anciens bâtonniers de l'Ordre des Avocat du Sénégal, et un député de la présente législature ont signé notre pétition, et sont prêts à porter l'affaire devant la Justice pour excès de pouvoir, si nécessaire. Mieux, l'un d'eux consulté, a estimé qu'en l’espèce, la Ville de Dakar est en voie de commettre l'infraction de voie de fait, consistant pour une autorité administrative à porter atteinte aux droits des citoyens en violation des lois et règlements.
Nous osons croire que le droit et la raison triompheront en notre faveur, car notre combat n'est que l'expression d'une démocratie vivante, où des citoyens exigent le respect républicain qui leur est dù, et font pacifiquement entendre leur voix pour le respect des lois et règlements, et pour l'harmonie sociale et urbaine.
Renaissance Dakar-Plateau
Ainsi en moins d'une semaine deux articles du journal l'Enquête se sont intéressés à la pétition des riverains de la rue Mass Diokhané, qui a mobilisé plus de 500 personnes, et pas des moindres. Les signatures d'honorables personnalités de toutes catégories sociales et de tous ages et genres affluent, malgré le dépôt officiel de notre pétition effectué par nos soins le 8 juillet, à l'Hotel de Ville, et restée à ce jour sans réponse de la mairie.
Pourtant des travaux d'aménagement et des mouvements de personnes n'habitant pas le quartier ont été observés sur le site litigieux après le dépôt, comme si la requête des habitants de la Commune de Dakar-Plateau avait été jetée à la poubelle, confirmant ainsi le mépris inexplicable dont font l'objet la Commune du Plateau et ses habitants de la part de leurs élus qui ne les croient pas dignes d'espaces verts et d'aires de jeux pour les jeunes, encore moins de concertation.
La boulimie foncière qui a hypothéqué le pays durant ces années n'y est certainement pas étrangère, raison pour laquelle les habitants assistent avec écœurement et résignation à la destruction et à l'abandon de bâtiments au cachet historique incontestable, tels l'ancien Palais de Justice, le building administratif, l'immeuble Briére de L'Isle, trois œuvres magistrales du grand architecte Le Corbusier, la gare ferroviaire, le marché Sandaga, le Service d'Hygiéne etc. Tout cela bien entendu sans jamais impliquer les riverains et habitants de la Commune, dont ils sont chargés du bien être:
Pourtant les habitants signataires de la pétition ont des arguments solides à faire valoir, tous basés sur la loi et les usages.
Au moment historique où l'’ère du temps est à la bonne gouvernance, et que la rupture avec des pratiques surannées est clamée et exigée par le peuple souverain et par le nouveau Président de la République, il est curieux de voir une administration municipale agir avec tant de désinvolture vis à vis des citoyens et la loi.
Il serait temps que l'autorité municipale opérât un changement de paradigme, en acceptant que les citoyens qu'elle désigne comme ses "administrés" sont en réalité ses mandants.
Pour notre part, nous comptons nous défendre avec les moyens du bord qu'offrent, dans une démocratie en construction, la Constitution et la loi, car, contrairement à la fameuse pile, un droit s'use si l'on ne s'en sert pas.
Fort heureusement, d' éminents juristes, parmi lesquels deux anciens bâtonniers de l'Ordre des Avocat du Sénégal, et un député de la présente législature ont signé notre pétition, et sont prêts à porter l'affaire devant la Justice pour excès de pouvoir, si nécessaire. Mieux, l'un d'eux consulté, a estimé qu'en l’espèce, la Ville de Dakar est en voie de commettre l'infraction de voie de fait, consistant pour une autorité administrative à porter atteinte aux droits des citoyens en violation des lois et règlements.
Nous osons croire que le droit et la raison triompheront en notre faveur, car notre combat n'est que l'expression d'une démocratie vivante, où des citoyens exigent le respect républicain qui leur est dù, et font pacifiquement entendre leur voix pour le respect des lois et règlements, et pour l'harmonie sociale et urbaine.
Renaissance Dakar-Plateau
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